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L’importance du jeu chez les enfants

On entend parler de l’importance du jeu chez l’enfant, mais qu’en est-il vraiment?
L’enfant joue dès les premiers mois de sa vie.  D’abord, avec les mimiques, les voix et les musiques, puis avec les objets du quotidien.  Pas besoin de jeux achetés en magasin, tout est jeu chez le petit.
En jouant, l’enfant découvre le monde, crée et se livre à toutes sortes d’expériences… Il se développe et apprend ! Le jeu est signe de bonne santé physique et psychologique. 

Les différents types de jeux 

En fonction de l’âge et du stade de développement, l’enfant sera intéressé par des jeux différents. N’oubliez pas que chaque enfant est unique et se développe à son propre rythme, les âges notés ci-dessous le sont toujours à titre indicatif (Je reprends ici la classification des jeux selon Bee et Boyd, 2017).

  • Jusqu’à un an, le jeu est principalement sensorimoteur.  Ce sont des mouvements répétés, assez basiques et qui peuvent se faire avec ou sans objet. Le jeu sert à observer le monde. 
  • Ensuite, autour d’un an, le jeu de construction se développe. L’enfant va alors créer ou construire des objets.  Qui dit construire, dit aussi : déconstruire ! L’enfant va apprendre de ses erreurs et recommencer, jusqu’à y arriver. 
  • Entre quinze mois et trois ans, apparaît le jeu symbolique ou « jeu du faire semblant ».  L’enfant peut soit reproduire le modèle, soit s’en détacher et laisser parler son imagination.  Il peut alors : imiter (faire boire sa poupée), s’identifier (jouer à papa), revivre une situation stressante (jouer au docteur), inventer (jouer aux chevaliers) … Ces différents scénarios mettent en scène les grands thèmes de la vie : l’amour, la jalousie, la mort, la violence, les disputes… Cette étape est extrêmement importante et permet également de développer le langage et l’imagination. 
  • C’est finalement vers 5/6 ans qu’arrive le jeu régi par des règles.  Viennent alors les jeux avec une structure et un objectif bien précis. 

Les écrans, faux amis ! 

Aujourd’hui, de nombreux enfants sont scotchés devant les écrans dès leur plus jeune âge et jouent de ce fait beaucoup moins.  Enormément d’études montrent les effets négatifs des écrans sur le développement de l’enfant : troubles de l’attention, difficultés d’endormissement, obésité, troubles relationnels… 

L’enfant devant son écran est souvent seul.  Il peut être intéressant de vous asseoir à côté de lui, de vous intéresser à ce qu’il regarde, de discuter du jeu sur lequel il clique… De plus, l’enfant est passif devant la télévision alors que le jeu lui demande de faire des démarches mentales. Le jeu est intéressant parce qu’il permet à l’enfant d’entrer en relation et en communication avec l’autre. Ce qui n’est pas le cas des écrans !

Bien sûr, ce n’est pas un drame de laisser son enfant quelques instants face aux écrans. Mais très vite, il faut mettre des règles en place concernant leur utilisation. Ce n’est pas toujours facile à l’aire du numérique, mais il est important de montrer l’exemple aux enfants. 

Toutes les semaines, dans ma pratique, je rencontre des familles conscientes ou non de ces dangers et qui ne savent pas toujours par où commencer pour diminuer les écrans. Le premier petit conseil que l’on donne généralement, c’est celui de ne pas allumer la télévision le matin.  L’enfant est souvent passif, il boit un jus dans le fauteuil en regardant la télévision pendant que son parent l’habille. En plus, son attention a déjà été stimulée avec beaucoup de sons et d’images.  L’enfant arrive alors sur un autre lieu de vie (crèche ou école), soit en étant complètement passif soit en étant déjà saturé au niveau de son attention. Si vous aimez avoir un « bruit » de fond, privilégiez la radio/ la musique.  

Le jeu passe aussi par la lecture

L’enfant, tout petit déjà, peut être initié au plaisir de la lecture.  Il existe des tonnes de livres adaptés : 

  • plastifiés : pour les mettre en bouche, 
  • en tissus : pour les tordre dans tous les sens sans les abimer,
  • cartonnés : faciles à manipuler, 
  • tactiles : avec des textures différentes, 
  • pop-up : en 3D, 
  • audios : avec les cris des animaux…

Comme les jeux, les livres développent des sphères différentes en fonction de leur spécificité.  Le livre peut aussi servir de moment rituel au coucher.  L’adulte raconte une histoire et partage un moment calme avant d’aller dormir.  

Certains adultes ont perdu le plaisir de jouer et cela peut parfois être une corvée.  Le simple fait de porter un intérêt au jeu de l’enfant peut l’aider à maintenir son attention sur ce dernier.  Jouer peut également se faire en cuisinant, en se promenant… Il ne faut pas nécessairement être assis autour de la table avec un plateau de jeu ! Et puis jouer, cela nous permet aussi de nous sortir de nos tracas du quotidien. 

Je m’appelle Agathe Leman.  J’habite à Mouscron en Belgique.  Je suis psychologue en Centre Psycho-Médico-Social.  Je travaille avec les enfants âgés entre 3 et 12 ans et leurs familles. 

Envie de mieux connaître l’univers des enfants et des bébés et de la parentalité ?
Junéo vous invite à lire: les troubles de l’oralité alimentaire ou le témoignage de Maëva sur son couple après l’arrivée du premier bébé, ou encore quelle éducation choisir pour sa famille !

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